Regard pénétrant, ténébreux, cheveux et barbe noir jais, Rubén Molina prend possession de la petite scène du Théâtre du Gymnase. Gestes précis, cassés, mouvements rapides, cadencés, il livre à travers sa danse transcendantale une histoire vibrante de l’Espagne, un hommage passionnel à la culture arabo-andalouse. Accompagné d’une guitare et d’une danseuse à la voix d’or, il embrase les sens. Époustouflant !

Une voix de femme retentit dans le noir. Elle conte l’origine d’Al-Andalus, du flamenco et des chants de pleureuses espagnoles. Elle salue l’apport impressionnant fait à la culture arabo-andalouse par Ziryab, l’oiseau noir chassé de Bagdad. Elle offre quelques clés de compréhension aux novices pour s’immerger dans cet art subtil, vibrant qui associe musique et danse. Puis dans la pénombre, successivement, trois silhouettes prennent possession du plateau. Cordes grattées d’une guitare, voix rauque, puissante, s’élèvent et emplissent l’espace nous entraînant dans un voyage loin des murs gris de Paris pour la chaleur chatoyante, torride de la péninsule ibérique.
Droit, hiératique, Rubén Molina se positionne. Bras, jambes tendues, il respire profondément, entre en transe et laisse son corps avec fièvre, avec fureur suivre les arias, les envolées lyriques. Il est musique, il est danse. Il habite le morceau avec une élégance animale, une délicate et charnelle impétuosité. Chaque mouvement, précis, concis, est une émotion brute qui captive et bouleverse.
Sur la scène, des planches de bois sont posées à même le sol. Elles permettent au son des chaussures ferrées qui cognent, frappent de retentir pour rythmer les litanies, les complaintes si chères à la musique arabo-andalouse. Totalement happé dans cet univers ouaté, mêlant chaleur et sensualité, on se laisse chavirer par les émotions et la vie effrénée qui coule dans les veines de Rubén Molina et de ses deux acolytes, la flamboyante Cécile Evrot et l'étonnant Daniel Barba.
Droit, hiératique, Rubén Molina se positionne. Bras, jambes tendues, il respire profondément, entre en transe et laisse son corps avec fièvre, avec fureur suivre les arias, les envolées lyriques. Il est musique, il est danse. Il habite le morceau avec une élégance animale, une délicate et charnelle impétuosité. Chaque mouvement, précis, concis, est une émotion brute qui captive et bouleverse.
Sur la scène, des planches de bois sont posées à même le sol. Elles permettent au son des chaussures ferrées qui cognent, frappent de retentir pour rythmer les litanies, les complaintes si chères à la musique arabo-andalouse. Totalement happé dans cet univers ouaté, mêlant chaleur et sensualité, on se laisse chavirer par les émotions et la vie effrénée qui coule dans les veines de Rubén Molina et de ses deux acolytes, la flamboyante Cécile Evrot et l'étonnant Daniel Barba.

Si l’on peut regretter les interventions superflues d’une voix off intempestive, Patio Flamenco séduit par la richesse des mouvements, la force des partitions et la présence scénique incandescente du ténébreux danseur.
Courrez au théâtre du Gymnase et laissez-vous hypnotiser, envoûter par cette transe magnétique arabo-andalouse.
Informations pratiques :
Patio Flamenco de Rubén Molina
Jusqu’au 30 mai 2018
Tous les mercredi à 20h00
Durée 1h10
Générique :
Création et danse : Rubén Molina
Avec Cécile Evrot et Daniel Barba
Composition musicale : Daniel Barba
Sont et lumières : Élise Boisseau
Costumes: Maria Molina
Courrez au théâtre du Gymnase et laissez-vous hypnotiser, envoûter par cette transe magnétique arabo-andalouse.
Informations pratiques :
Patio Flamenco de Rubén Molina
Jusqu’au 30 mai 2018
Tous les mercredi à 20h00
Durée 1h10
Générique :
Création et danse : Rubén Molina
Avec Cécile Evrot et Daniel Barba
Composition musicale : Daniel Barba
Sont et lumières : Élise Boisseau
Costumes: Maria Molina

Lieu :
Théâtre du Gymnase
38, Boulevard de Bonne Nouvelle
75010 Paris
comment y aller ?
En métro : Station Bonne Nouvelle (lignes 8 ou 9) (140 m)
En bus : Poissonière - Bonne Nouvelle (lignes 20, 39 et 48)
En voiture : Parking Rex Atrium 5/7 Rue du Faubourg Poissonnière.
en Vélib' :Station Vélib' THOREL - 11 rue Thorel (76 m)
Station Vélib' HAUTEVILLE - Rue d'Hauteville (124 m)
Station Vélib' BONNE NOUVELLE PROP2 - Rue de Mazagran (210 m)
Station Vélib' BONNE NOUVELLE SAINT FIACRE - 20 rue Saint-Fiacre (241 m)
Station Vélib' ROUGEMONT - 7 rue Rougemont (298 m)
En RER : RER A Auber (25 minutes)
Réserver :
par téléphone au 01 42 46 79 79
par internet sur le site dédié du théâtre
crédit photos : © John Candotti
Olivier Frégaville-Gratian d'Amore