Le 2 décembre prochain, sera remis au meilleur joueur et à la meilleure joueuse de football de l'année le "Ballon d'Or". Derrière ce mythique trophée qui fait vibrer la planète football entière, c'est Mellerio, l'unique joaillier parisien indépendant et familial, qui est à l'œuvre en secret.

Mellerio, la plus ancienne Maison de joaillerie au monde
Si Mellerio est aujourd'hui réputé pour ses créations joaillières, c'est par l’orfèvrerie que son histoire a commencé. A l'origine, les Mellerio étaient des orfèvres italiens, originaires du Val Vigezzo, au nord de l’Italie, les premiers membres de la famille Mellerio s’installent à Paris pour exercer leur commerce d’objets précieux dès 1515 et diversifieront leur créations avec la joaillerie et l’horlogerie. Ainsi, depuis 1613, par son patrimoine, son savoir-faire et sa clientèle prestigieuse, la Maison Mellerio incarne l’histoire de la joaillerie française.
Le 10 octobre 1613, Marie de Médicis, Régente de France, accorde les privilèges par décret royal aux Mellerio, qui leur donnent le droit d’exercer le commerce d’objets précieux sans s’acquitter des taxes, en dehors de toute corporation dans l’ensemble du royaume de France. Ces privilèges seront renouvelés par tous les rois de France jusqu’au règne de Louis XVI.
En 1815, les Mellerio sont les premiers joailliers à s’installer rue de la Paix, au numéro 22. Quinze ans plus tard, la Maison Mellerio est nommé fournisseur officiel de la famille royale à la suite de la proclamation de Louis Philippe Ier, roi des français. La Maison réalise des bijoux transformables inspirés de la nature comme le « Devant de corsage lierre » et la « Grande parure fuchsias en pluie ». L’émail est couramment utilisé pour embellir les créations.
Mellerio dépose en 1854, le brevet pour la monture d’une tige flexible. Cette invention sera notamment employée dans les créations florales et végétales de la Maison qui seront exposées à l’Exposition universelle de Paris en 1855 et seront baptisées « les trembleuses".
©Crédit photo Mellerio, Broche tige flexible 1954
Si Mellerio est aujourd'hui réputé pour ses créations joaillières, c'est par l’orfèvrerie que son histoire a commencé. A l'origine, les Mellerio étaient des orfèvres italiens, originaires du Val Vigezzo, au nord de l’Italie, les premiers membres de la famille Mellerio s’installent à Paris pour exercer leur commerce d’objets précieux dès 1515 et diversifieront leur créations avec la joaillerie et l’horlogerie. Ainsi, depuis 1613, par son patrimoine, son savoir-faire et sa clientèle prestigieuse, la Maison Mellerio incarne l’histoire de la joaillerie française.
Le 10 octobre 1613, Marie de Médicis, Régente de France, accorde les privilèges par décret royal aux Mellerio, qui leur donnent le droit d’exercer le commerce d’objets précieux sans s’acquitter des taxes, en dehors de toute corporation dans l’ensemble du royaume de France. Ces privilèges seront renouvelés par tous les rois de France jusqu’au règne de Louis XVI.
En 1815, les Mellerio sont les premiers joailliers à s’installer rue de la Paix, au numéro 22. Quinze ans plus tard, la Maison Mellerio est nommé fournisseur officiel de la famille royale à la suite de la proclamation de Louis Philippe Ier, roi des français. La Maison réalise des bijoux transformables inspirés de la nature comme le « Devant de corsage lierre » et la « Grande parure fuchsias en pluie ». L’émail est couramment utilisé pour embellir les créations.
Mellerio dépose en 1854, le brevet pour la monture d’une tige flexible. Cette invention sera notamment employée dans les créations florales et végétales de la Maison qui seront exposées à l’Exposition universelle de Paris en 1855 et seront baptisées « les trembleuses".
©Crédit photo Mellerio, Broche tige flexible 1954

Lors de l’exposition universelle de Paris en 1867, Mellerio reçoit la Médaille d’or pour ses réalisations et présente une plume de paon flexible et un diadème rocaille. Ce dernier sera acheté par la reine Isabel II d’Espagne, il est réalisé avec des éléments de platine, c’est une des première fois, dans l’histoire de la joaillerie, que ce métal, très dur à travailler, est. Employé. Mellerio est nommé joaillier officiel du roi d’Italie qui achète le diadème rose sauvage et branches de laurier pour le mariage de son fils avec Marguerite de Savoie.
Puis en 1888, Mellerio est nommé joaillier officiel de la Cour des Pays-Bas. Une parure rubis et diamants de style néo-renaissance est créée à cette occasion pour la reine Emma. Toutes les régnantes jusqu’à l’actuelle, la reine Maxima, l’ont portée.
Au cours du XXème siècle, les ateliers de la Maison réalise une spectaculaire série de bijoux Art Nouveau sur le thème du paon, Ensuite Mellerio se lance dans le style « Art Déco », avec le grand collier « Egyptien ». Le XXIème siècle de sera pas en reste avec des associations de pierres ornementales et diamants au platine et à l’or jaune. Mais aussi Lancement de la première collection horlogère avec la montre « Neuf » qui fait l’objet d’un brevet. La forme ovoïde et unique de son cadran lui permettra d’obtenir le Cadran d’0r en 1998.
La Maison créé une nouvelle taille de diamant, la « Mellerio Cut » dont le brevet a été déposé pour les diamants et les pierres de couleur.
©crédit photoMellerio : Etude préparatoire pour le turban du Maharaja de Baroda 1838
Puis en 1888, Mellerio est nommé joaillier officiel de la Cour des Pays-Bas. Une parure rubis et diamants de style néo-renaissance est créée à cette occasion pour la reine Emma. Toutes les régnantes jusqu’à l’actuelle, la reine Maxima, l’ont portée.
Au cours du XXème siècle, les ateliers de la Maison réalise une spectaculaire série de bijoux Art Nouveau sur le thème du paon, Ensuite Mellerio se lance dans le style « Art Déco », avec le grand collier « Egyptien ». Le XXIème siècle de sera pas en reste avec des associations de pierres ornementales et diamants au platine et à l’or jaune. Mais aussi Lancement de la première collection horlogère avec la montre « Neuf » qui fait l’objet d’un brevet. La forme ovoïde et unique de son cadran lui permettra d’obtenir le Cadran d’0r en 1998.
La Maison créé une nouvelle taille de diamant, la « Mellerio Cut » dont le brevet a été déposé pour les diamants et les pierres de couleur.
©crédit photoMellerio : Etude préparatoire pour le turban du Maharaja de Baroda 1838

Mellerio, un savoir-faire unique, toujours au service des grands événements
Aujourd'hui, la Maison a conservé ce savoir-faire, et continue de réaliser des pièces de Haute Orfèvrerie, des épées d’Académiciens (François Cheng) et des trophées sportifs comme ceux décernés lors du tournoi de Roland Garros, ou du concours hippique Longines Masters.
C'est en 1956 que France Football a décidé de récompenser chaque année le meilleur joueur de football, et a demandé à Mellerio d'imaginer un trophée à la hauteur de cette distinction. Il sera remis cette année-là à Stanley Matthews, brillant joueur anglais. En 2018, pour la première fois, le journal demande à Mellerio de réaliser un second "Ballon d'Or" pour récompenser également la meilleure joueuse: Ada Hegerberg.
Son processus de fabrication n'a pas changé depuis plus de 60 ans : il débute 6 mois avant sa livraison et nécessite près d’une centaine d'heures de travail:
après avoir soudé deux demi-sphères de laiton, l’orfèvre y crée une ouverture qui permettra d'enchâsser le ballon sur le bloc de pyrite. Il passe ensuite dans les mains du ciseleur qui repousse le métal selon un tracé réalisé au préalable, et ainsi faire apparaître les coutures du ballon. 15 heures de travail minutieux sont requises pour reproduire à l’identique les trente-deux panneaux d'un ballon de football. Se succèdent ensuite le polisseur, le graveur, qui va y inscrire le nom du lauréat, puis le doreur, qui recouvre le ballon d’une fine couche d’or. Enfin il revient entre les mains de l'orfèvre qui réalise le montage final du ballon sur son socle de pyrite.
©crédit photoMellerio
©crédit photoMellerio 1/ Ciselure 2/ Gravure
Aujourd'hui, la Maison a conservé ce savoir-faire, et continue de réaliser des pièces de Haute Orfèvrerie, des épées d’Académiciens (François Cheng) et des trophées sportifs comme ceux décernés lors du tournoi de Roland Garros, ou du concours hippique Longines Masters.
C'est en 1956 que France Football a décidé de récompenser chaque année le meilleur joueur de football, et a demandé à Mellerio d'imaginer un trophée à la hauteur de cette distinction. Il sera remis cette année-là à Stanley Matthews, brillant joueur anglais. En 2018, pour la première fois, le journal demande à Mellerio de réaliser un second "Ballon d'Or" pour récompenser également la meilleure joueuse: Ada Hegerberg.
Son processus de fabrication n'a pas changé depuis plus de 60 ans : il débute 6 mois avant sa livraison et nécessite près d’une centaine d'heures de travail:
après avoir soudé deux demi-sphères de laiton, l’orfèvre y crée une ouverture qui permettra d'enchâsser le ballon sur le bloc de pyrite. Il passe ensuite dans les mains du ciseleur qui repousse le métal selon un tracé réalisé au préalable, et ainsi faire apparaître les coutures du ballon. 15 heures de travail minutieux sont requises pour reproduire à l’identique les trente-deux panneaux d'un ballon de football. Se succèdent ensuite le polisseur, le graveur, qui va y inscrire le nom du lauréat, puis le doreur, qui recouvre le ballon d’une fine couche d’or. Enfin il revient entre les mains de l'orfèvre qui réalise le montage final du ballon sur son socle de pyrite.
©crédit photoMellerio
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Mellerio 9, rue de la Paix 75002 Paris www.mellerio.fr @melleriojoaillier |
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©crédit photoMellerio :1/ Bague double nouvelle collection Graphic or et diamants 2/ Gravue de la rue de la Paix 1815
Carole Grouésy